Diferencia entre revisiones de «Historia de las bolsas de valores»

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La [[France]] se découvre ainsi 8,5 millions de porteurs de valeurs mobilières en [[1987]], quatre fois plus qu'en [[1980]], dont 6,2 millions d'actionnaires<ref>''Le Grand Méchant Marché : décryptage d'un fantasme français'', par [[David Thesmar]], et Augustin Landier, [[Flammarion]], 2008, page 143</ref>. Les Français détiennent 534 milliards de francs d'actions en [[1988]] contre 78 milliards en [[1982]]. L'[[Histoire de la presse économique et financière en France|expansion de la presse économique]] qui en résulte suscite des convoitises. En mars [[1987]], [[L'Expansion|Groupe Expansion]] acquiert ''[[La Tribune (France)|La Tribune]]''. En janvier [[1988]], [[Jacqueline Beytout]] revend ''[[Les Échos]]'' à [[Pearson (maison d'édition)|Pearson]], [[Propriété|propriétaire]] du ''[[Financial Times]]'' et en janvier [[1989]] ''[[La Cote Desfossés]]'' est achetée par [[Georges Ghosn]], qui en fait un moteur de l'[[La Tribune (France)|histoire de ''La Tribune'']].
 
=== Le krach d'octobre 1987 et la folie des junk bonds ===
<div style="float:right;">{{notation financière}}</div>
En [[1985]], l'[[Arabie saoudite]] ouvre les vannes du pétrole pour inonder le marché mondial. Un contre-choc succède aux [[choc pétrolier|chocs pétroliers]] de [[1973]] et [[1980]]. Le [[pétrole brut]] s'effondre, l'essence aussi. L'[[inflation]] diminue, permettant une progression du cours des [[obligation (finance)|obligations]] américaines et de [[Wall Street]]. Le [[dollar]] vaut dix francs dès [[1985]], mais la forte [[volatilité (finance)|volatilité]] sur le [[marché des changes]], à peine tempérée par les [[accords du Plaza]] puis les [[accords du Louvre]], provoque l'effet inverse à l'automne [[1987]] : chute du dollar et des [[obligation (finance)|obligations]]. Les [[rendements obligataires]] américains passent à 9,50 %<ref>Pour l'échéance à 10 ans. Quand le cours d'une obligation, son taux d'intérêt, qui est fixe chaque année, représente un rendement plus élevé car il est calculé par rapport à un cours plus bas.</ref> fin septembre contre 7 % en janvier. Ce retournement est d'abord ignoré par [[Wall Street]], qui ensuite se réveille en sursaut: c'est le [[krach d'octobre 1987]]. La chute du [[Dow Jones]] le {{date|19|octobre|1987}} (-22,6 %) est la seconde plus importante de l'histoire. Pour remédier aux programmes informatiques vendant automatiquement des actions, des "[[coupe-circuits]]" sont créés.
[[Fichier:Greenspan.jpg|left|thumb|[[Alan Greenspan]]]]
[[Alan Greenspan]], nouveau président de la [[Réserve fédérale américaine|Réserve fédérale]], joue le pompier. [[Wall Street]] remonte en [[1988]], année marquée par une folle spéculation sur les [[Fusion-acquisition|OPA]], financées à crédit par des [[junk bond]]. Le [[fonds d'investissement]] Kohlberg Kravis Roberts & Co ([[KKR]]) utilise le [[leveraged buyout|LBO]] pour acheter le géant [[agro-alimentaire]] [[RJR Nabisco]]: 30 milliards de dollars, le plus important rachat avec effet de levier jamais réalisé. Mais dès [[1989]], ce marché paie ses excès : en octobre, le taux d'intérêt moyen des [[junk bond]]<ref>Mode de calcul : index [[Merrill Lynch]] des ''junk bonds'' moins le taux actuariel du ''Constant maturity Treasury'' sept ans. Source : {{en}} [http://www.frbsf.org/publications/economics/letter/2001/el2001-33.html « Rising Junk Bond Yields: Liquidity or Credit Concerns? »], ''FRBSF Economic Letter'' 2001-33, 16 novembre 2001.</ref> est à {{formatnum:1000}} [[point de base|points de base]] (1 point de base = 0,01 %) au-dessus de celui des [[emprunt d'État|emprunts d'État]] américains contre 450 points de base 8 mois plus tôt.
En août [[1990]], la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]] fait flamber le pétrole et chuter encore plus les [[junk bond]]s, aggravant la [[crise des Saving and loans]], les caisses d'épargne qui en avaient acheté sans bien comprendre leur principe [[spéculation|spéculatif]]. Le « roi des [[junk bond]]s », [[Michael Milken]], de la banque américaine [[Drexel Burnham Lambert]], est condamné à dix ans de prison. Il avait inspiré le personnage de ''Gordon Gekko'', joué par [[Michael Douglas]], dans [[Wall Street (film)|Wall Street]], réalisé par [[Oliver Stone]] en [[1987]]. Son associé [[Gary Winnick]] deviendra célèbre lors du [[krach boursier de 2001-2002]], à l'issue duquel il doit quitter l'opérateur télécoms qu'il a fondé, [[Global Crossing]], basé aux [[Bermudes]] et en [[faillite]].
 
=== Nasdaq, SEAQ, Easdaq, les premières bourses délocalisées ===
[[Fichier:NASDAQ.JPG|thumb|Façade du NASDAQ, sur [[Times Square]] de nuit ([[New York]]).]]
Dans les années [[1960]], une nouvelle [[technologie]] a permis de prendre facilement connaissance d’un très grand nombre de cours boursiers à distance, en connectant un [[téléphone]] et un lecteur de [[bande magnétique]]. Le produit [[Telequote]], de la société [[Bunker Ramo]], perfectionne le [[Teleregister]] des [[années 1930]]. Les entreprises [[Scantlin Electronics]] et [[Ultronics Systems]] lancent des versions encore améliorées: le [[Quotron]] et le [[Stockmaster]]. La seconde s'allie à l'[[agence de presse]] [[Reuters]], pour diffuser un panier de services: cours en temps réels, dépêches d’[[information]], puis [[bases de données]]. [[Reuters]], surtout présent en [[Europe]] et en [[Asie]], s'en sert pour percer aussi aux [[États-Unis]], lors d'une étape-clé de son [[Histoire de l'Agence Reuters|histoire]]. Emerge ainsi une large communauté mondiale d'investisseurs, reliés par l'[[électronique]], ce qui favorise la création en [[1971]] par l’association des courtiers américains d'une [[Bourse des valeurs|bourse]] à distance, le [[Nasdaq]]. Elle vise les jeunes sociétés misant sur des innovations technologiques pointues.
 
Le succès du [[Nasdaq]] incite la [[Bourse de Londres]] à créer à son tour un système [[électronique]]. Il est lui réservé aux grandes sociétés déjà cotées dans d'autres pays d'[[Europe]]. Baptisé [[SEAQ]] international, il sert surtout aux grands investisseurs à échanger des "blocs d’actions" dans la discrétion. Les autres bourses sont concurrencées, en particulier [[Paris]], où existe depuis [[1893]] un [[Impôt sur les opérations de bourse|impôt de Bourse]]. Il est supprimé en [[1994]] et des [[marché de bloc|marchés de bloc]] sont créés partout en Europe. Le [[SEAQ]] perd alors de l’importance.
 
Le [[Nasdaq]] américain intéresse aussi les spécialistes européens du [[capital-risque]], pour d’autres raisons. Ils créent en [[1997]] l'[[EASDAQ]], une bourse paneuropéenne [[électronique]] réservée aux jeunes sociétés en forte croissance. Plus ces entreprises obtiennent de belles valorisations en [[Bourse des valeurs|Bourse]], auprès d’investisseurs les comprenant et les recherchant, plus il est facile de les financer en amont par le [[capital risque]]. Le 27 mars [[2001]], le [[Nasdaq]] a racheté 58 % de l'[[EASDAQ]], qui était surtout soutenu par des courtiers de la place de [[Bruxelles]]<ref>[http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/article/7835/l-easdaq-un-reve-brise.html « L'Easdaq, un rêve brisé », par Ariane van CALOEN, Patrice de LAMINNE, et Patrick VAN CAMPENHOUT, dans ''[[La Libre Belgique]]'' du 26 mars 2001]</ref>.
 
=== Les Bourses asiatiques portées par deux systèmes monétaires successifs ===
[[Fichier:Hong Kong Exchange Trade Lobby 2007.jpg|La salle des traders en 2007 à Hong Kong|vignette]]
Les bourses asiatiques bénéficient dans les [[années 1990]] d'un afflux massif de capitaux étrangers qui sont protégés par un système de changes semi-fixe puis se retirent, déstabilisant la monnaie puis l'économie des pays d'Asie, et amenant la [[crise économique asiatique]] et la fin du [[Régime de change#Régime de change fixe|système de change fixe]]. Dès la fin des [[années 1980]], les banques européennes avaient multiplié les [[sicav]] et [[Fonds commun de placement|FCP]] investis en [[Action (finance)|actions]] japonaises, pour profiter de la [[Bulle spéculative japonaise|bulle financière japonaise]], puis pour investir dans le reste de l'[[Asie]]. La [[Bourse de Shangai]] voit son indice multiplié par douze au premier semestre [[1992]]. À l'automne [[1993]], Barton Biggs, président de [[Morgan Stanley]] Investment Management fait un voyage d'une semaine en [[Chine]], avec une centaine de gérants de [[fonds d'investissement]] américains. Au retour, son rapport très optimiste, titré ''China !'', incite à investir sur la plupart des [[bourses]] asiatiques
<ref>"The Writing on the Wall: Why We Must Embrace China as a Partner Or Face It as an Enemy", page 108, par Will Hutton, éditions Simon and Schuster, [[2006]] [http://books.google.fr/books?id=_qzGqqGsZkkC&pg=PA108&dq=%22Barton+Biggs%22+China+!&hl=fr&sa=X&ei=5ksyUayYIdSyhAf0p4CgBA&ved=0CDUQ6AEwAQ#v=onepage&q=%22Barton%20Biggs%22%20China%20!&f=false]</ref>. Celle de [[Hong Kong]] double en quelques mois. La [[spéculation]] s'accentue en [[1996]] sur les places de [[Bourse de Singapour|Singapour]], [[Bourse de Djakarta|Djakarta]], [[Bourse de Bangkok|Bangkok]], [[Bourse de Manille|Manille]], [[Bourse de Hong Kong|Hong Kong]], [[Bourse de Séoul|Séoul]] ou encore [[Bourse de Taïwan|Taïwan]], souvent assez étroites. La [[Bourse de Bangkok]] est la première à craquer début [[1997]], quand le [[baht]] est dévalué. La dévaluation de la [[Roupie indonésienne|roupie]] [[indonésie]]nne, du [[ringgit]] [[Malaisie|malais]] et du [[peso philippin]] puis des monnaies de [[Corée du Sud]], [[Taïwan]], [[Singapour]] et [[Hong Kong]] met fin au [[Régime de change#Régime de change fixe|système de change fixe]] ou quasi-fixe qui régnait depuis des décennies dans ces pays. Ils entrent en crise en [[1998]] puis profitent les années suivantes d'un regain d'exportations permis par une monnaie sous-évaluée.
 
=== Les deux bulles financières géantes : Nikkeï en 1990, Nasdaq en 2000 ===
[[Fichier:Osaka-WTC-02.jpg|vignette|Le [[World Trade Center]] d'[[Osaka]], symbole des [[keiretsu]]]]
[[Fichier:Nikkei 225(1970-).svg|left|thumb|upright=1.3|L'indice Nikkei 225 a été divisé par 3,5 en 23 ans.]]
[[Fichier:Sum japan.svg|left|thumb|300px|Indice historique des prix du foncier du Japon (1965-2008).]]
[[Tokyo]] est devenue la première [[capitalisation]] au monde<ref>avec {{formatnum:590000}} milliards de yen, devant Wall Street</ref>, à la fin d'[[années 1980]] marquées par une hausse moyenne de 10 % par an des crédits, pour la plupart dans l’[[immobilier]]. Le prix des terrains est multiplié par 3 à 4 à [[Tokyo]]<ref name="trinh-52"/>. Les actions des grandes banques japonaises, très investies dans l'[[immobilier]], montent parallèlement.
Entre [[1986]] et [[1990]], l’indice [[Nikkei 225]] triple, atteignant {{formatnum:38151}} points le 29 décembre [[1989]]. Les investisseurs étrangers, acquis au [[miracle économique japonais]] font monter aussi le [[yen]]. Des dizaines de [[Sicav]] en actions japonaises sont créées en [[France]]. Plusieurs [[Hedge funds|fonds d'investissements spéculatifs]], dont celui de l'américain [[Georges Soros]]<ref>"Le défi de l'argent", par [[George Soros]], page 89, éditions Plon</ref>, pensent que le [[krach d'octobre 1987]] aura lieu au [[Japon]]. Mais c'est seulement qu'après [[1990]] que les prix de l’[[immobilier]] chutent, pendant 15 ans, inspirant le film japonais de science fiction ''Bubble Fiction: Boom or Bust''. Le dégonflement de la [[Bulle spéculative japonaise]] est considéré comme la crise financière « la plus profonde du monde contemporain » et celle qui a eu « l’effet récessif le plus marqué »<ref>selon l’économiste de [[BNP Paribas]] Jean-Pierre Petit</ref>: le Japon cumule ensuite [[Récession (économie)|récession]] et [[dette publique]] record. En 22 ans, l’indice [[Nikkei 225]] perd les trois quarts de sa valeur.
 
L’autre grande bulle boursière alimente les sociétés technologiques de la [[Silicon Valley]] américaine des [[années 1990]]. Elles profitent de la démocratisation des serveurs [[Internet]], permise par les nouvelles puces d'[[Intel]], dans les petites entreprises. L'un des promoteurs de la gamme [[Pentium Pro]], le constructeur informatique [[Dell]], passe du {{7e}} au {{1er}} rang mondial entre [[1996]] et [[2000]], grâce au marché des petits serveurs. Il multiplie son cours de bourse par 400. L'éditeur de logiciels de navigation [[Internet]] [[Netscape]], [[introduction en Bourse|entré en Bourse]] le 9 août [[1996]], dépasse rapidement la [[capitalisation]] de [[Delta Airlines]].
[[Fichier:Intelheadquarters.jpg|thumb|Le siège d'Intel à [[Santa Clara (Californie)|Santa Clara]], dans la [[Silicon Valley]].]]
Le mouvement démarre dès [[1993]], quand « les commandes au secteur high-tech commencèrent à affluer<ref>''Le Temps des turbulences'', par [[Alan Greenspan]], chez [[Jean-Claude Lattès]] ([[2006]]), page 227</ref> », profitant à l'ensemble de l'économie. Le [[Dow Jones]] atteint {{formatnum:6000}} points dès le 14 octobre [[1996]]. C'est de l'« exubérance irrationnelle », commente [[Alan Greenspan]], le président de la [[Réserve fédérale américaine|Réserve fédérale]], une formule qu'il affirme avoir élaborée… dans son bain et qui échoue à calmer la spéculation<ref>''Le Temps des turbulences'', par [[Alan Greenspan]], chez [[Jean-Claude Lattès]] ([[2006]]), page 230</ref>. D'autant que l'économie américaine créé 22 millions d'emplois en huit ans<ref>"CNN Fact Check: Clinton arithmetic holds up on jobs", par l'équipe éditoriale [[Cable News Network|CNN]], le 7 septembre, [[2012]] [http://edition.cnn.com/2012/09/07/politics/fact-check-clinton-jobs/index.html]</ref>, de [[1992]] à [[2000]], record jamais égalé, offrant aux entreprises le sentiment que leurs produits bénéficieront d'une demande solvable sur le long terme.
L'indice [[Nasdaq]], regroupant plusieurs milliers de sociétés moyennes, est multiplié par cinq entre [[1998]] et [[2000]]. Il touche un pic de {{unité|5048.62|points}} le 10 mars [[2000]]. L’indice [[NASDAQ-100]], regroupant la plupart des 100 ténors de l’[[informatique]] et des télécoms, parmi lesquels [[Intel]], [[Microsoft]], [[Oracle Corporation|Oracle]] et beaucoup d'autres nouveaux fabricants de logiciels et matériels toujours plus pointus pour les [[startup]], a lui progressé de 85 % en [[1999]]. Cet envol se fait malgré une offre importante de nouvelles actions : {{formatnum:1649}} [[introduction en Bourse|introductions en Bourse]] entre [[1997]] et [[2000]], principalement dans l’informatique, les télécoms et la [[biotechnologie]], représentant 320 milliards de dollars<ref>''Les Introductions en Bourse, la structure de propriété et la création de valeur'', par Taek Miloud, page 235, Presses universitaires de Louvain</ref>. Résultat, une [[concurrence]] de plus en plus vive, en particulier dans les télécoms, où les nouveaux matériels sont parfois cent fois plus puissants et deux fois moins cher. Les réseaux télécoms se multiplient, et leurs prix de vente chutent… avec des dizaines de faillites prévisibles pour ceux qui comme [[Worldcom]] ou [[Enron]] sont financés essentiellement par de la dette, dans un schéma qui rappelle le [[krach de 1847]] ponctuant la [[Railway mania]] des [[années 1840]]. Le [[krach boursier de 2001-2002]] inverse la vapeur : le [[Nasdaq]] baissera de 40 % en douze ans, pour s’installer sous les {{formatnum:3000}} points.
 
=== 1997 : la miraculeuse « paix boursière » entre Apple et Microsoft ===
À l'été [[1997]], [[Apple]] n'est plus très loin de la [[faillite]], après six trimestres consécutifs de pertes, pour un total de 1,5 milliard de dollars<ref name="History and milestones in the life of Steve Jobs - Business - CBC News">[http://www.cbc.ca/fp/story/2011/10/06/5513835.html Chronologie de l'histoire d'Apple sur le site ce CBC le 6 octobre 2011]</ref>, malgré un plan social de {{formatnum:3500}} suppressions de postes en [[1996]]<ref>[http://www.zdnet.fr/actualites/il-y-a-12-ans-microsoft-et-apple-s-alliaient-39704077.htm "Il y a 12 ans : Microsoft et Apple s’alliaient" par Christophe Auffray, ZDNet France, 6 août 2009]</ref>. Pour éviter une restructuration supplémentaire, trop pénalisante pour ses clients, le constructeur [[informatique]] obtient 150 millions de dollars de son vieux rival [[Microsoft]], sous la forme d'une [[augmentation de capital]], par la création d'[[actions sans droit de vote]]. En échange, [[Apple]] accepte de mettre fin aux poursuites judiciaires contre [[Microsoft]], qu'il accusait de l'avoir copié.
 
[[Microsoft]] s'engage à garder ses actions [[Apple]] pendant trois ans et à garantir que sa suite bureautique "[[Office]]" sera adapté aux produits [[Apple]] pendant les cinq prochaines années. Cette "paix des braves" inclut aussi le renoncement d'[[Apple]] au navigateur de [[Netscape]] et ainsi à l'alliance avec [[Sun Microsystems]]<ref>[http://news.cnet.com/2100-1001-202143.html "Microsoft to invest $150 million in Apple"], par Dawn Kawamoto, Ben Heskett et Mike Ricciuti, dans CNET News du 6 août [[1997]]</ref>, [[AOL]] et [[Netscape]], qui en [[1997]] promettaient de remplacer les PC par des « terminaux bêtes », dont tous les logiciels seraient sur des serveurs sur le réseau [[internet]]. La voie est libre pour que [[Microsoft]] devienne peu de temps après la première [[capitalisation boursière]] au monde, un honneur qu'[[Apple]] décroche à son tour quatorze ans plus tard. Le 9 août [[2011 en informatique|2011]], quelques mois après le lancement réussi de l'iPad 2, la [[capitalisation boursière]] du constructeur à la pomme atteint 341,5 milliards de dollars<ref name="History and milestones in the life of Steve Jobs - Business - CBC News"/>, dépassant celle du géant pétrolier [[Exxon]], pourtant porté par les niveaux élevé des cours du [[pétrole]]. Grâce au succès croissant de l'iPad, ce chiffre va quasiment doubler en un an: le 20 août [[2012 en informatique|2012]], [[Apple]] bat le record de la plus grande [[capitalisation boursière]] de l'histoire boursière, avec 622,10 milliards de dollars, dépassant le précédent sommet, touché par [[Microsoft]], à 620,58 milliards de dollars le 30 décembre [[1999 en informatique|1999]]<ref>"Apple, première capitalisation boursière de toute l'Histoire", par Solveig Godeluck, dans ''[[Les Échos]]'' du 21 août 2012</ref>.
 
== Notas y referencias ==