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Guerra de los Cien Años La guerre de Cent Ans est un conflit entrecoupé de trêves plus ou moins longues, opposant, de 1337 à 1453, la dynastie des Plantagenêt à celle des Valois et, à travers elles, le royaume d'Angleterre et celui de France. Le terme même de « guerre de Cent Ans » est une construction historiographique établie au SXIX, pour regrouper cette succession de conflits.

Au début du SXIV, trois axes de tensions favorisent son émergence :

La guerre connaît plusieurs phases. L'Angleterre remporte d'abord de nombreuses victoires, avant que la France ne reprenne l'ascendant à partir de 1364 ; en 1378, les Anglais ne contrôlent ainsi plus que quelques villes sur le continent. À compter de 1380, l'affaiblissement du pouvoir royal, conjugué à un contexte économique difficile, conduit à une période de guerre civile dans les deux pays, situation dont le royaume d'Angleterre est le premier à sortir. Henri V d'Angleterre profite alors de la folie du roi Charles VI de France et de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons pour relancer le conflit. Fort de son alliance avec les Bourguignons, il obtient la couronne de France pour son fils Henri VI par le traité de Troyes signé en 1420. Cependant, le sentiment national naissant et la modification des circuits économiques rendent difficile le maintien des Anglais en France. En 1429, l'épopée de Jeanne d'Arc marque les esprits tout en renforçant la légitimité de Charles VII. Six ans plus tard, celui-ci conclut la paix d'Arras avec le duc de Bourgogne ; les Anglais sont dès lors inexorablement repoussés et ne contrôlent plus, en 1453, que Calais sur le continent (qui ne sera reprise par la France qu'à l'issue du siège de Calais en 1558), la paix étant signée en 1475 (traité de Picquigny).

Sur le plan démographique, les batailles ont fait peu de morts en dehors de la noblesse, mais les pillages ont eu des conséquences néfastes sur les populations civiles. Du point de vue militaire, cette guerre marque une rupture, avec le déclin de la cavalerie au profit de l’infanterie et l'apparition de l’artillerie. Ce conflit voit également l'apparition durable de l'emploi de troupes mercenaires dans chacun des camps en présence. Elle a également des conséquences économiques, l'augmentation des prix favorisant le commerce à longue distance ; et religieuses, avec le grand schisme d'Occident qui oppose les papes de Rome et d'Avignon. Elle aboutit à une affirmation du sentiment national, la rivalité franco-anglaise n'étant plus dorénavant seulement issue d'un conflit dynastique. De la même manière, la mutation de la Bourgogne en principauté indépendante génère un conflit de deux siècles avec les Habsbourg.

Origines du conflit editar

Si on trouve les raisons profondes du conflit dans la crise démographique, économique et sociale que traverse l’Europe du SXIV, le déclenchement de la guerre est motivé par la montée progressive de la tension entre les rois de France et d’Angleterre au sujet de la Guyenne, des Flandres et de l'Écosse. La question dynastique, posée par une interruption de la descendance mâle directe des Capétiens, avec la disparition du dernier fils de Philippe IV le Bel, en est le prétexte officiel.

Conséquences editar

Évolutions tactiques editar

 
Bataille de Patay (1429) : la chevalerie charge avant que les archers anglais aient pu se retrancher, Jeanne d'Arc y remporte une victoire décisive. Détail d'une miniature attribuée à Philippe de Mazerolles tirée d'un manuscrit de Jean Chartier, Fr.2691.

À la fin du Moyen Âge, les armées sont composées principalement de deux éléments. Les gens d’armes, c’est-à-dire la cavalerie lourde, fer de lance de l’armée et les gens de pied, composés eux-mêmes de fantassins et de gens de trait (archers et arbalétriers). La structure sociale dans le civil se retrouvait aussi dans les armées, l’équipement militaire étant à la charge du combattant. L’armure présente sur le gisant du Prince Noir reflète à ce titre le niveau de perfectionnement de l’équipement de certains : en acier résistant aux flèches, elle était lourde (obligation d’avoir un cheval) mais surtout chère. L’armure des gens de pieds est quant à elle plus simple et se résume généralement à une protection en cuir, le cheval, lorsqu’ils en possèdent un, est de médiocre qualité et ne sert pas au combat.

La guerre de Cent Ans marque le déclin de la chevalerie. Les chevaliers, modèles de guerriers féodaux, formant des unités de cavalerie lourde constituées par la levée de la noblesse en cas de guerre, sont débordés par les stratégies anglaises. En France, la tactique de la chevalerie est restée la même depuis le SXI : elle repose sur la charge frontale rangée, grâce aux étriers et aux selles profondes, le chevalier peut tenir sa lance tenue en « chantaîne » c’est-à-dire horizontale, sous le bras, ce qui confère avec l'inertie de son destrier, une puissance dévastatrice considérable. Depuis le mouvement de la paix de Dieu au SX, l'Église a imposé à l'élite guerrière des règles de conduite[1]​ Ainsi pour faire partie de la noblesse, il faut justifier d'une conduite honorable. La guerre est l'occasion pour chaque chevalier français de justifier son statut social : il doit faire montre de bravoure mais aussi de loyauté sur le champ de bataille. La capture de chevaliers adverses est une bonne source de revenus via la rançon, ce qui fait que les risques d'être tué sont faibles et que l'appât du gain pousse à charger en première ligne au combat[2]​.

 
Longbow anglais, qui donne une réelle supériorité aux Anglais à la bataille d'Azincourt.

Cette stratégie de charge frontale est battue en brèche dès le début du siglo XIV car une haie de piquiers suffit à briser les charges de chevalerie : ainsi à Courtrai, les Flamands ont écrasé la chevalerie française et à Bannockburn, les Écossais ont écrasé la chevalerie anglaise[3]​ : les chevaliers désarçonnés et engoncés dans leurs lourdes armures sont des proies faciles pour les fantassins. Les guerres écossaises ont permis aux Anglais d'améliorer le principe en organisant leur armée autour de nombreux archers et hommes d’armes à pied (au fur et à mesure les archers armés d'une épée jouent les deux fonctions) protégés des charges par une haie de pieux. Ce système tactique va permettre aux Anglais d’enchaîner des victoires écrasantes malgré une grande infériorité numérique à Crécy, Poitiers ou Azincourt. D'autre part, ces armées de piétons n'ont que faire du code de l'honneur chevaleresque : en infériorité numérique, il est préférable de neutraliser définitivement un maximum d'adversaires : ainsi à Courtrai, Crécy, ou Azincourt, les chevaliers français sont massacrés plutôt que faits prisonniers pour en tirer rançon.

 
piquiers en formation (1650).

La démobilisation des armées de mercenaires parfois étrangers (Nord-Italiens, Allemands, Suisses, Flamands, Brabançons…) posant le problème des compagnies pillant le pays durant les trêves, les armées se professionnalisent et deviennent permanentes, constituées de combattants soldés financés par des levées d’impôts. Ces levées sont devenues possibles à la suite de l'enrichissement de la population avec le développement du commerce et des villes (qui peuvent d’ailleurs lever leurs propres armées)[4]

 
Bombarde du siglo XV.

Progressivement, les armures évoluent pour être moins vulnérables aux flèches. La cotte de maille est progressivement remplacée par des plates qui couvrent d'abord les membres avant de protéger tout le corps. En fin de conflit, les chevaux sont protégés et moins vulnérables aux flèches, l’artillerie de campagne désorganise les rangs d’archers adverses et permet aux Français de lancer leurs redoutables charges de cavalerie sur l’ennemi dispersé[5]​ Cette stratégie reste payante jusqu'aux guerres d'ItalieMarignan reste la meilleure illustration de cette combinaison cavalerie/artillerie, mais progressivement grâce à l'apparition de l'arquebuse, les fantassins suisses puis espagnols[6]​, vont s'imposer sur les champs de batailles de la Renaissance[7]

L’apparition de l’artillerie transforme aussi l’art des fortifications. Les murs s'épaississent, on entoure les forteresses de talus pour arrêter les tirs de boulets. À la Renaissance, que certains font commencer à la fin de cette guerre, les châteaux sont devenus incapables de résister à l’artillerie et se transforment en demeures spacieuses et confortables à habiter. Le château fort, symbole de la féodalité, disparaît. La sécurité devient du ressort d’un pouvoir central, capable de financer une armée permanente. La noblesse perd de son influence au profit de la monarchie[8]​ et

Dans tous les domaines, cette longue guerre marque la fin de l'âge féodal et le déclin de la civilisation médiévale.

Le clivage franco-anglais editar

L’Angleterre favorise l’élevage et le commerce de la laine. L’artisanat et les villes se développent. La bourgeoisie et le parlement (celui-ci destitue 2|Richard II}} en 1399 quand ce souverain tente de renforcer le pouvoir monarchique)[9]​, prennent de plus en plus de puissance d’autant qu’avec la grande peste de nombreux villages anglais ont été désertés. Le pays est de moins en moins agricole et de plus en plus artisanal et commerçant. Du fait des difficultés récurrentes à exporter la laine vers les Flandres, la lourdeur des taxes sur la laine et l'apparition de matières premières concurrentes (lin, soie et laine espagnole entre autres), l'Angleterre est devenue directement productrice de vêtements et de drapsError en la cita: Error en la cita: existe un código de apertura <ref> sin su código de cierre </ref> John Wyclif est un précurseur de la Réforme et le pays accueille favorablement le protestantisme à la Renaissance[10]​ D’autre part, les voies commerciales sont plus maritimes qu’en France, donc la nécessité d’un pouvoir centralisé fort sécurisant les routes est moins évidente : la noblesse est de moins en moins indispensable. On se dirige vers un pouvoir de moins en moins absolu et les libertés individuelles peuvent être progressivement revendiquées. La Renaissance amène la prise d’autonomie religieuse de l’Angleterre, puis l’avènement progressif d’une monarchie constitutionnelle.

 
Représentation fantaisiste de Jeanne d'Arc en marge d'un registre tenu par Clément de Fauquembergue, greffier du parlement de Paris (1429).
 
Saint Éloi orfèvre, Petrus Christus (1449).
Représente un couple de bourgeois chez un orfèvre : la guerre de Cent Ans a vu la bourgeoisie augmenter ses revendications politiques.

La France, pays favorisé par son climat pour l’agriculture, fait elle le choix d’une société religieuse sur une structure rurale stable avec une monarchie puissante au pouvoir centralisé, fort et protecteur. Le développement des villes a permis à la bourgeoisie de contester le pouvoir de la noblesse qui semble incapable de justifier son statut sur les champs de bataille. L’usage des états généraux devient fréquent, la bourgeoisie prend ainsi place dans la société. Mais des monarques avisés (2|Charles V (roi de France)}} et son petit-fils 2|Charles VII (roi de France)}}), qui surent regrouper autour d’eux les campagnes puis le pays en utilisant le sentiment national naissant, renforcent finalement le pouvoir royal. Ils tirent parti de l’insécurité générée par le conflit (qui génère des troubles dans les campagnes mais qui retentit aussi sur le commerce en touchant les voies de communications) et qui ne peut plus être gérée par la petite noblesse, en sécurisant le territoire grâce à une armée permanente financée par un système fiscal et administratif modernisé. La noblesse perd petit à petit son contre-pouvoir face au souverain, et le féodalisme contestataire et revendicateur, héritage du haut Moyen Âge, tend à disparaître face à l’autorité du roi. Le terrain est prêt pour l’évolution vers la monarchie absolue[9]​. D’autre part, comparativement au reste de l’Europe, la guerre a ralenti l’avancée vers une civilisation plus urbaine en France. On constate dans le reste de l’Europe une pré-renaissance et l’évolution vers un pouvoir accru pour les villes. Mais, la France échappe à cette évolution et développe une monarchie absolue de droit divin extrêmement centralisée[11]​.

Enfin, en Angleterre, la langue officielle devient l’anglais en 1361, alors que l'anglo-normand était la langue usitée par l’aristocratie depuis la conquête normande. C’est la guerre de Cent Ans qui entérine le clivage culturel franco-anglais.

Le contentieux bourguignon editar

La guerre de Cent Ans a aussi entraîné l’indépendance de fait de la Bourgogne, qui devient une véritable principauté composée de territoires issus de la France et du Saint-Empire. Les Habsbourg et les Valois se disputent le contrôle de ces terres ce qui entraîne deux siècles de conflits entre la France d’une part, et l’Autriche et l’Espagne d’autre part.

La carte de l’Europe de la Renaissance est dessinée à la fin de la guerre de Cent Ans — d’autant que Constantinople a été prise en 1453, étape importante dans la géographie orientale médiévale. Cette guerre a contribué, entre autres, à la création des deux États dont les affrontements récurrents marquent le continent pendant bien des siècles : la France et l’Angleterre.

Principaux événements de la guerre de Cent Ans editar

 
Édouard III devant les morts de la bataille de Crécy. Miniature du Maître de Virgile, manuscrit des Chroniques de Froissart, Bibliothèque royale (Pays-Bas), 72 A 25.
  • Bataille de L'Écluse (24 de juin de 1340) : les Anglais détruisent la flotte franco-génoise et prennent la maîtrise des mers.
  • Chevauchée d'Édouard III en 1346 : Édouard III pille la Normandie puis remonte vers le nord, écrase les Français à Crécy et met le siège devant Calais.
  • Bataille de Crécy (26 de août de 1346) : Édouard III, qui pillait la Normandie, remonte vers le nord, poursuivi par Philippe VI. Il est rejoint à Crécy, mais les archers anglais déciment la chevalerie française. Ce désastre discrédite la noblesse française.
  • Siège de Calais (1346) : fort de sa victoire écrasante à Crécy, Édouard III assiège Calais. Philippe VI ne peut libérer la ville, qui doit se rendre. Elle sera anglaise jusqu’au siglo XVI.
  • Combat des Trente (*) (1351) : lors de la guerre de Succession de Bretagne, un combat est organisé en opposant trente partisans de Jean de Monfort et trente de Charles de Blois, les deux concurrents pour la domination de la Bretagne.
  • Bataille de Poitiers (19 de septembre de 1356) : le Prince Noir (anglais) mène une chevauchée. Il est poursuivi par Jean II le Bon (français) et est rejoint à Poitiers. Les Français sont proches de la victoire, mais le roi est capturé. Les conséquences sont désastreuses car le pouvoir est discrédité et le pays sombre dans la guerre civile. Les Anglais, en position de force, obtiennent de nombreuses concessions territoriales et financières au traité de Brétigny.
  • Bataille de Cocherel (16 de mai de 1364) : profitant de la guerre civile qui ravage le pays, Charles le Mauvais revendique la couronne de France. Il est défait par Bertrand du Guesclin, mandaté par le roi Charles V le Sage.
  • Bataille d'Auray (*) (29 de septembre de 1364) : Jean de Montfort et ses alliés anglais battent Charles de Blois et du Guesclin, ce qui met fin à la guerre de Succession de Bretagne (traité de Guérande).
  • Bataille de Nájera () : en Castille, Pierre le Cruel est mis en grande difficulté par Henri de Trastamare et Bertrand du Guesclin, il appelle son beau-frère le Prince Noir en renfort. Ce dernier inflige une défaite aux forces franco-castillanes. Du Guesclin est fait prisonnier.
  • Bataille de Montiel (14 de mars de 1369) : du Guesclin et Henri de Trastamare prennent leur revanche. Ils battent une alliance pro-anglaise menée par le Portugal. Pierre le Cruel est poignardé en combat singulier par Henri de Trastamare, qui monte sur le trône de Castille et devient un allié fidèle de la France.
  • Bataille de Pontvallain () : du Guesclin (connétable de France depuis quelques mois), Olivier de Clisson et Jean de Vienne écrasent à Pontvallain (près du Mans) les Anglais Knolles et Granson.
  • Bataille de La Rochelle () : la flotte castillane, alliée de la France, détruit la flotte anglaise. Cette défaite prive les Anglais de soutien logistique sur le continent. Les Français les chassent progressivement en reprenant l’une après l’autre la quasi-totalité de leurs places fortes.
  • Bataille d’Azincourt (25 de octobre de 1415) : Henri V profite de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons pour attaquer. Il inflige une sévère défaite aux Français et commence à conquérir la partie nord du pays.
  • Bataille de Baugé () victoire franco-écossaise face aux troupes anglaises de Thomas de Lancastre.
  • Bataille de Cravant () : défaite des forces françaises de Charles VII.
  • Bataille de la Brossinière (26 de septembre de 1423) : victoire française.
  • Bataille de Verneuil (17 de août de 1424) : défaite française.
  • Siège de Montargis (1427) : victoire française grâce au secours de Dunois et de La Hire le 4 septembre.
  • Journée des Harengs (12 de février de 1429) : interception d'un convoi anglais pour Orléans. Succès français mitigé (grosses pertes).
  • Siège d’Orléans (1429) : Jeanne d’Arc, à la tête d’un convoi de ravitaillement, galvanise les défenseurs qui forcent les Anglais à lever le siège en quelques jours.
  • Bataille de Patay () : victoire française qui ouvre la voie de la reconquête du Nord du pays.
  • Raid sur Reims (1429) : coup de bluff de Jeanne d’Arc et Charles VII, qui permet de faire sacrer ce dernier alors que Reims est en plein territoire contrôlé par les Bourguignons. L’impact du sacre est majeur. Il installe Charles VII sur le trône, alors que sa légitimité avait été mise en doute et qu’il avait été déshérité par le traité de Troyes.
  • Bataille de Formigny (15 de avril de 1450) : cette victoire française permet la reconquête de la Normandie.
  • Bataille de Castillon (17 de juillet de 1453) : cette victoire française permet la reconquête de la Guyenne. Fin militaire de la guerre de Cent Ans.

(*) : bataille faisant partie de la guerre de Succession de Bretagne, conflit secondaire de la guerre de Cent Ans.

  1. Laurent Bourquin, « Qu'est-ce que la noblesse ? », L'Histoire, n.° 195, décembre 1995, p. 24
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  4. Balard, Genet y Rouche, 2003, p. 233.
  5. Philippe Contamine, « La bataille de Castillon : fin de la guerre de Cent Ans », site du ministère de la Culture
  6. François Pernot, « Janvier 1595 : Henri IV veut couper le Camino Español en Franche-Comté », Revue historique des armées, n.° 222}}, année 2001, Service historique de la Défense
  7. René Quatrefages, L’Organisation militaire de l’Espagne, 1492-1592, thèse d’État soutenue à l’université de Paris-Sorbonne, 1989
  8. Balard, Genet y Rouche, 2003, p. 236-237.
  9. a b Nosotro ,.
  10. (en inglés) F. F. Urquhart, « John Wyclif », The Catholic Encyclopedia, vol. XV. New York, 1912, Robert Appleton Company, [1]​ et (en inglés) www.hyperhistory.net « The Effects of the Hundred Years War »
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