Inscripción de Teodoto

La Inscripción de Teodoto es la inscripción más antigua conocida de una sinagoga. Fue encontrada por Raymond Weill en 1913, en la zona de Jerusalén conocida como Ciudad de David.[1]

Inscripción de Teodoto

Material Roca caliza
Tamaño 75 x 41 cm
Escritura Griego antiguo
Período Entre el siglo I y el siglo III
Descubrimiento 1913
Descubridor Raymond Weill
Ubicación actual Museo Rockefeller

Descubrimiento editar

La inscripción se encontró durante las excavaciones de Weill, en una cisterna catalogada como "C2". La cisterna estaba llena de escombros y restos de un edificio.[2]

Inscripción editar

 
Excavaciones de Raymond Weill, Jerusalén, 1913.

Texto griego editar

  1. ΘΕΟΔΟΤΟΣ ΟΥΕΤΤΗΝΟΥ ΙΕΡΕΥΣ ΚΑΙ
  2. ΑΡΧΙΣΥΝΑΓΩΓΟΣ ΥΙΟΣ ΑΡΧΙΣΥΝ (ΑΓΩ)
  3. Γ (Ο) Υ ΥΙΩΝΟΣ ΑΡΧΙΣΥΝ (Α) ΓΩΓΟΥ ΩΚΟ
  4. ΔΟΜΗΣΕ ΤΗΝ ΣΥΝΑΓΩΓ (Η) Ν ΕΙΣ ΑΝ (ΑΓ) ΝΩ
  5. Σ (ΙΝ) ΝΟΜΟΥ ΚΑΙ ΕΙΣ (Δ) ΙΔAΧ (Η) Ν ΕΝΤΟΛΩΝ
  6. ΤΟΝ ΞΕΝΩΝΑ ΚΑ (Ι TΑ) ΔΩΜΑΤΑ ΚΑΙ ΤΑ ΧΡΗ
  7. Σ (Τ) ΗΡΙΑ ΤΩΝ ΥΔΑΤΩΝ ΕΙΣ ΚΑΤΑΛΥΜΑ ΤΟΙ
  8. Σ (Χ) ΡΗΖΟΥΣΙΝ ΑΠΟ ΤΗΣ ΞΕ (Ν) ΗΣ ΗΝ ΕΘΕΜΕ
  9. Λ (ΙΩ) ΣΑΝ ΟΙ ΠΑΤΕΡΕΣ (Α) ΥΤΟΥ ΚΑΙ ΟΙ ΠΡΕ
  10. Σ (Β) ΥΤΕΡΟΙ ΚΑΙ ΣΙΜΩΝ (Ι) ΔΗΣ

Transcripción editar

Th[e]ódotos Ouettínou, ierèfs kaí | a[r]chisynágogos, yiós archisyn[agó]|g[o]y, yionós archisyn[a]gógou, oko|dómise tín synagog[í]n eis an[ágn]o||s[in] nómou kaí eis [d]idach[í]n entolón, kaí t[ó]n xenóna, ka[í tá] dómata kaí tá chri|s[t]íria tón ydáton eis katályma toí|s [ch]rízousin apó tís xé[n]is, ín etheme|l[ímo]san oi patéres [a]ytoú kaí oi pre||s[v]ýteroi kaí Simon[í]dis.

Traducción editar

Teodoto, hijo de Vetenus, sacerdote y jefe de la sinagoga (archisynagōgos), hijo de jefe de sinagoga y nieto de jefe de sinagoga, construyó la sinagoga para la lectura de la ley y para el enseñanza de los mandamientos, así como el cuarto de huéspedes, las habitaciones y los depósitos de agua, como posada para los necesitados del extranjero, la sinagoga que sus padres fundaron con los ancianos y Simónides.

Referencias editar

  1. Suzanne Richard (2003). Near Eastern Archaeology: A Reader. Eisenbrauns. pp. 455-. ISBN 978-1-57506-083-5. 
  2. Weill, 1920, p.98-100: "Des nouveaux bassins découverts, l'un est une citerne indubitable, profonde excavation rectangulaire à parois verticales, très analogue d'aspect à la citerne C1 du sud du chantier: il s'agit du bassin C2, qui s'ouvre, à une cote assez élevée, au fond de l'angle formé parle coude du chemin haut, sur le bord extrême du saillant de notre terrain à cette place... La citerne du nord dont il était question tout à l'heure, C2, est partiellement engagée sous le mur de clôture et sous le chemin, et nous n'avons pu la vider complètement. Pour autant que son exploration a été faite, elle s'esl montrée remplie de gros matériaux parlois jetés, parfois déposés avec un certain ordre, énormes moellons, nombreux blocs cubiques à parois bien taillées, quelques tronçons de colonnes: on a comblé ce trou avec les matériaux d'un édifice démoli. Plusieurs des blocs sortis de là sont décorés, en creux dans la pierre ou en couleur sur enduit de plâtre. Une autre pierre est un bloc rectangulaire portant une inscription qui nous renseigne d'heureuse manière, tant sur les installations balnéaires dont les vestiges subsistent aux alentours, que sur l'édifice disparu dont les débris ont rempli la citerne même. Cette inscription en langue grecque, rédigée par un certain Theodotos, sera longuement étudiée au chapitre VI ci-après; elle émane, comme nous verrons, d'une autorité juive locale du début de l'époque romaine, et commémore l'établissement dune installation pour les étrangers de passage, comprenant une synagogue, une hôtellerie et un balnéaire : ce sont, les restes mêmes de cette organisation et de ces édifices qui sont mis à jour par notre fouille."

Bibliografía editar

Fuentes secundarias editar

Fuente primaria editar